Calendrier des activités




Veuillez noter que nos activités sont présentées au Centre Lorne qui est situé au 2390, rue Ryde à Pointe St-Charles à 5 minutes du métro Charlevoix.

Pour plus d"information, veuillez nous contacter au (514) 932-5916 # 221 ou au (514) 756-5382.

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Pour tout problème d’aide sociale, de pension de la sécurité de vieillesse et autres questions similaires n’hésitez pas à nous contacter.

Historique du Comité des sans emploi (aussi connu sous le nom de CSE)


L'ancêtre du Comité des sans emploi de Pointe St-Charles est le Comité de vigilance qui a été mis sur pied au milieu des années 80. À l'origine, ce comité était une coalition de groupes communautaires et de citoyenNEs du quartier qui avait comme principal mandat de lutter contre l’adoption de la loi 37 par le biais de mobilisations et d’actions politiques non partisane.

Lorsque cette loi fut adoptée, plusieurs des groupes se sont retirés jusqu’à ce que le Comité de Vigilance (renommé par la suite Comité des sans emploi), devienne au milieu des années 90 un comité de lutte qui était composé des groupes de personnes assitées sociales et de citoyenNEs du quartier avec l'appui de la Clinique communautaire de Pointe St-Charles.

Cette période donna lieu aux campagnes "Pauvreté Zéro" et "Barème plancher" (voir le lien à droite ci-bas), lesquelles se sont étendues au niveau national.

Alors qu'il avait commencé son existence en tant que coalition de groupes vers la fin des années 90, le CSE était composé essentiellement de membres individuels et d'un seul groupe membre (le Welfare Rights Committee). Les membres du CSE ont alors décidé de redéfinir leur organisation: Dorénavant le CSE serait fondé exclusivement sur un membership individuel, formant un partenariat avec le WRC. Le Comité des sans emploi de Pointe St-Charles a finalement été constitué en personne morale en septembre 2003.

SERVICES ET ACTIVITÉS

Service de défense individuel de droits :

Un service d'information, d'accompagnement ou de représentation est disponible en français et en anglais pour les personnes qui ont besoin d'information ou d'accompagnement relativement aux questions touchant l'aide sociale aux heures suivantes :

Mardi, jeudi et vendredi : 9 h 30 à 12 h. (midi)
Mercredi : 13 h. à 15 h 30


Souper communautaire mensuel :

La fin du mois s'avère parfois une période difficile pour les personnes vivant de l'aide sociale ou en emploi précaire. Le CSE leur offre donc un repas chaud et gratuit afin de les aider à terminer le mois sur une note un peu plus gaie (NON DISPONIBLE TEMPORAIREMENT).


Assemblée publique :

Le souper mensuel des sans emploi est suivi d'une assemblée publique dont le thème porte généralement sur les lois et règlements qui régissent l'aide sociale ou tout autre sujet d'intérêts touchant les personnes sans emploi ou en emploi précaire. Nous tentons ensemble de trouver des pistes de solution aux problématiques abordées. Il peut s'agir de pétitions, manifestations, revendication etc...


Café-rencontre :

Nous proposons des café-rencontres qui portent sur des thèmes plus ciblés / spécifiques qui ne sont généralement pas abordés lors des assemblées publiques. Les participantEs ont ainsi la chance d'échanger d'avantage sur les sujets qui leurs sont proposés.


Soirée en musique :

Le but de cette activité est de rapprocher les diverses générations et communautés culturelles du quartier. Ces soirées permettent aux citoyenNEs de découvrir la richesse et la diversité culturelle de leur quartier. L'activité permet aussi aux personnes seules de briser l'isolement et de venir se divertir. L'entrée et les collations sont entièrement gratuites.

MERCI À TOUS NOS PARTENAIRES 2010-2011

Le Welfare Rights Committee :

Afin de maintenir un mouvement de solidarité entre francophones et anglophones du quartier et de maximiser nos ressources financières, notre organisation travaille étroitement avec le Welfare Rights Committee - un groupe allié du CSE depuis plus de 20 ans.

http://welfarerightscommittee.blogspot.com/

La Maison St-Columba :

Nous désirons aussi remercier la Maison St-Columba pour nous avoir donné accès à un espace de travail ainsi que l'accès à certains équipements de bureau.

Merci à nos partenaires financiers :

Nous désirons remercier tous nos partenaires qui ont contribué financièrement à la réalisation de notre service et de nos activités pour la dernière année.

Merci à la Table de concertation Action-Gardien et à la Clinique communautaire de Pointe St-Charles qui contribuent financièrement à la réalisation de nos soupers communautaires et de nos assemblées publiques pour la prochaine année.

Nous désirons aussi souligner l'apport de tous les autres groupes communautaires qui ont collaboré à la réalisation de nos services et activités.

samedi 10 décembre 2011

Lettre sur la fin des transmissions télé analogique.

Mercredi le 28 septembre 2011

À Mme Julie Boulet
Ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale425, rue Saint-Amable4e étageQuébec (Quebec) G1R 4Z1

Objet : Fin des transmissions télé analogiques

Mme la Ministre,

Nous nous adressons à vous au sujet de la fin de la transmission des signaux analogiques pour la télévision et des conséquences de cette décision pour bon nombre de personnes dont plusieurs des signataires de cette lettre de même que d’autres personnes que nous connaissons.

En effet, depuis quelques semaines, plusieurs ne captent plus que de la neige sur leur télé. Certains se sont procurés un convertisseur – souvent le meilleur marché disponible, seulement pour se rendre compte qu’il cessait de fonctionner après quelques jours. D’autres ont acheté un meilleur convertisseur ou encore une télé plus récente mais ont découvert qu’ils ne captaient plus la totalité des canaux auxquels ils et elles avaient accès auparavant.

D’autres personnes n’ont tout simplement pas les moyens de se procurer un convertisseur, même à très bon marché. C’est le cas notamment de plusieurs prestataires recevant le barème de base de l’aide sociale et vivant en logement privé non subventionné et qui ne disposent souvent que de quelques dizaines de dollars par mois (et parfois moins) après avoir payé leur loyer, le chauffage et l’électricité.

Ces personnes sont souvent déjà isolées et marginalisées, leur accès aux loisirs et leur vie sociale étant sévèrement limitée par leur condition économique impossible. Le transport en commun et même le téléphone demeure inabordable pour nombre d’entre elles. Et il y a d’autres facteurs encore qui peuvent faire que certaines personnes sont essentiellement confinées à leur logement ou à leur chambre.

Difficile dans ces conditions de prendre toute la mesure du rôle que peut jouer l’accès aux émissions télé pour donner une fenêtre sur la société ou même seulement pour rendre la vie plus supportable. Difficile aussi de prévoir quel sera l’impact de la disparition de la télévision et les conséquences pour ces personnes qui se retrouveront maintenant, entre leurs quatre murs…devant un mur!

Certains diront qu’il s’agit d’un problème marginal puisque le nombre de personnes affectées représente un faible pourcentage de la population générale. Mais ce n’est pas le cas pour la portion qui vit en situation de pauvreté, surtout si on en juge par ce que les signataires de cette lettre vivent eux-mêmes ou bien voient dans leur entourage. De plus, nous croyons que l’impact sur les personnes affectées, surtout celles qui sont les plus fragiles, est potentiellement trop sérieux pour être ignoré, quel que soit leur nombre.

C’est pourquoi nous en sommes arrivés aux conclusions suivantes

1. À en juger par les témoignages de nombreuses personnes, les convertisseurs et télés captant les ondes numériques ne permettent pas à tous de maintenir l’accès aux canaux disponibles auparavant, augmentant ainsi indûment la pression pour le passage aux distributeurs payants. Nous savons aussi que cette transition pose d’autres enjeux non résolus, notamment en milieu rural. Plusieurs considèrent par ailleurs que la privatisation d’un autre bien commun autrefois sous contrôle public est une décision mal avisée dont toute la portée n’a pas été bien mesurée. Pour toutes ces raisons :

Nous croyons que les transmissions analogiques gratuites devraient être rétablies et maintenues, et que le projet de privatisation de ces fréquences devraient être abandonné. C’est ce que nous demandons au gouvernement canadien et souhaitons que votre gouvernement appuie cette position.

2. Entre-temps, afin d’assurer un minimum d’accès, même incomplet, aux émissions diffusées sur les ondes numériques gratuites, nous vous demandons d’accorder une prestation spéciale pour l’achat d’un convertisseur de bonne qualité aux personnes à faible revenu qui seraient autrement privées de tout accès à la télévision.

Un telle mesure ne coûterait sans doute pas une fortune à l’État compte tenu du nombre de personnes concernées et du coût modeste des convertisseurs. Elle ne serait pas non plus sans précédent, si on considère les programmes qui ont déjà existé pour permettre aux familles de se procurer un ordinateur et se connecter à Internet, l’idée étant qu’il s’agissait là d’une fenêtre essentielle sur le monde d’aujourd’hui. Nous croyons qu’à cet effet, il est difficile de trouver une fenêtre sur le monde plus basique qu’un téléviseur, appareil que peuvent utiliser les personnes de tous âges et de toutes conditions.

Pour toutes ces raisons, et d’autres encore que nous n’avons pas abordées, nous croyons que nos gouvernements devraient se préoccuper plus activement de la question de l’accès à la télévision gratuite et même à la télévision tout-court pour une partie de nos concitoyenNes. On ne devrait pas obliger des familles à faible revenu à devoir payer chaque mois des sommes importantes à des distributeurs privés pour capter Radio-Canada, et encore moins priver complètement de télévision des personnes qui, déjà, sont passablement isolées et privées d’un minimum de qualité de vie que la plupart des gens prennent pour acquis.

Nous espérons que cette lettre aura contribué à alimenter votre réflexion sur ces enjeux et vous aidera à intervenir dans ce sens auprès de vos collègues de l’Assemblée nationale et du gouvernement.

Avec nos meilleures salutations,

Signé par les personnes suivantes, réunies lors d’une assemblée publique organisée par le Comité des sans emploi de Pointe St-Charles et par le Welfare Rights Committee of South-West Montreal, tenue le 28 septembre 2011 à Pointe-St-Charles (Montréal)